mardi 16 septembre 2008

La surcompensation, mon 2ème saut scientifique. (Mois -7)

Mes connaissances sur la physiologique s'améliorent. J'ai découvert dernièrement sur internet des cours de STAPS ( Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Je comprend maintenant beaucoup mieux les effets de l'entrainement sur l'organisme (j'aurai du apprendre tout ça lorsque je faisais de la musculation). Je pense que j'ai fait un grand pas en avant au niveau scientifique, je comprend le pourquoi des choses.
Au début je pensais que l'entrainement permet d'augmenter notre résistance à l'acide lactique et de supporter de plus en plus long un pourcentage élevé de la VMA (vitesse maximale aérobie) ou de la PMA (puissance maximale aérobie) donc à augmenter notre VO2 pour absorber de plus en plus de l'oxygène. On essaie de repousser continuellement nos limites afin que notre organisme s'habitue à l'effort. Et que le repos est nécessaire entre chaque entrainement pour ne pas se blesser.

Mais voilà, dernière le repos se cache la notion de surcompensation et de stockage de réserve énergétique (glycogène). Le repos est nécessaire pour que l'effet de la surcompensation fasse son effet. Cette notion de surcompensation est la base de toute entrainement et est primordiale dans la planification des séances d'entrainement.

L'entrainement amène à une utilisation des réserves énergétiques et à une fatigue de l'organisme. Au cours de la récupération il y a régénération des capacités physiques à un niveau supérieur au niveau initial. Ce faisant, l’organisme se prépare d’avance à une éventuelle nouvelle épreuve de même type. Les capacités physiques reconstituées sont alors supérieures à leur valeur de départ et la répétition d'effort en période de surcompensation permettra une progression des capacités physiques. Selon Matveiev «seuls les exercices sollicitant fortement les réserves énergétiques et entraînant une fatigue aigüe initiale, permettent une amélioration du potentiel suivant un phénomène de surcompensation».


Surcompensation, en vert progression de la performance

L'entrainement doit se situer lors des phases de surcompensation où les capacités sont supérieures à celles du départ. Plus l'exercice épuise les réserves énergétiques, plus le niveau de surcompensation est élevé.
Si les entrainements sont espacés, l'effet de surcompensation ne peut plus être utilisé, les performances stagnent. Si les délais de récupération ne sont suffisants l'effet inverse se produit.


"Souscompensation", en rouge diminution de la performance.

La surcompensation est liée au délai de récupération des réserves d'énergies.
Délai de récupération selon les efforts réalisés dans la filière :
- Aérobie : 24 à 48h
- Anaérobie lactique : 48 à 72h
- Anaérobie alactique : 12 à 24h.
A partir de ces notions de surcompensation et du temps de récupération, les athlètes planifient leur entrainement en microcycle, mésocycle macrocycle ...là ça devient trop compliqué pour mon cerveau. Vous pouvez jeter un coup d'oeil sur le modèle de Matveiev pour avoir plus de détail. Pour des sportifs amateurs préparant une épreuve une journée d'entrainement un entrainement tous les deux jours semble être adéquat avec la surcompensation.

J'ai également découvert les critères de performances pour une activité d'endurance. Les objectifs d'entraînement pour les courses de fond sont :
- Augmenter la puissance du système aérobie (ou VO2 max) => amélioration de la capacité d'entrainement, de la récupération.
- Améliorer l’endurance aérobie : permet de maintenir % élevé de VO2 max . Intervention plus précoce du processus aérobie. Supporter des PH de plus en plus bas. Stimuler l’activité des enzymes / utilisation de l’acide lactique
- Améliorer la technique : éliminer les mouveme
nts parasites consommateur d’énergie), diminuer sa masse corporelle.


(src: STAPS L3 Unice)

Bon ce soir, ça va être l'entrainement après une journée de repos !

Liens :
http://www.staps.uhp-nancy.fr/foad_natation/physiomusculaire/15_surcompensation.htm
http://www.e-s-c.fr/bio-energetique.htm

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